domenica 2 febbraio 2014

Un articolo in francese.  Provate a leggerlo, non è troppo complesso.  In sintesi evidenzia ancora una volta i rischi (ed i danni) causati dall'uso di terapie antibiotiche nell'allevamento degli animali da carne. Pratica permessa in USA, ma non più in Europa.

Fonte:  http://www.lemonde.fr/planete/article/2014/01/30/comment-des-antibiotiques-a-haut-risque-sont-autorises-dans-les-elevages-americains_4356193_3244.html?xtmc=antibiotiques&xtcr=1

Comment des antibiotiques à haut risque sont autorisés dans les élevages américains

Le Monde.fr | 30.01.2014 à 09h59 • Mis à jour le 30.01.2014 à 11h26 |
Par Audrey Garric

Ce sont des documents secrets qui lèvent un peu plus le voile sur le recours, excessif et souvent incontrôlé, aux médicaments dans les élevages. Aux Etats-Unis, la Food and Drug Administration (FDA) a ainsi maintenu l'autorisation de plusieurs dizaines d'antibiotiques dans l'alimentation du bétail américain, même après avoir découvert « les risques élevés » qu'ils représentaient pour la santé humaine.
L'association Natural Resources Defense Council (NRDC), qui porte ces accusations dans un rapport publié lundi 27 janvier, s'est procuré des études internes de l'agence des produits alimentaires et médicamenteux, sur le fondement du Freedom of Information Act.

L'ONG a ainsi découvert que, pendant près de dix ans, de 2001 à 2010, la FDA a réexaminé la sécurité de trente additifs alimentaires à base d'antibiotiques appartenant aux familles des pénicillines et des tétracyclines. Ces molécules, pour certaines autorisées depuis les années 1950, ont été administrées au bétail pour des usages non thérapeutiques, c'est-à-dire pour prévenir des maladies mais surtout pour stimuler la croissance des animaux – une pratique interdite depuis 2006 en Europe.

BACTÉRIES RÉSISTANTES

Résultat : dix-huit des additifs étudiés entraînent un « risque élevé » d'exposer les humains à des bactéries résistantes aux antibiotiques par le biais de la chaîne alimentaire – en particulier de la consommation de viande, mais aussi par des contacts directs avec les animaux ou par la dissémination de ces pathogènes dans l'environnement. Partout des bactéries infectieuses parviennent à s'adapter, à un rythme de plus en plus soutenu, à de nouveaux traitements ou à de nouveaux milieux.

Quant aux douze autres médicaments passés au crible par la FDA, leur sûreté reste à prouver, faute de données suffisantes pour les évaluer.

Au final, aucun de ces trente médicaments ne pourrait aujourd'hui être approuvé comme additif pour le bétail en vertu des directives actuelles. Pis, vingt-six ne remplissaient pas les normes sanitaires établies en 1973.

TOUJOURS SUR LE MARCHÉ

« A l'issue de son étude, la FDA n'a pris aucune mesure pour révoquer les autorisations de ces antibiotiques », regrette le NRDC. Le centre, qui ne sait pas quelles quantités de ces additifs ont été administrées à des animaux, assure que neuf d'entre eux se trouvent encore sur le marché, tandis que les autres sont toujours autorisés, à l'exception de deux volontairement retirés par leurs fabricants.

L'agence sanitaire a de son côté rétorqué, dans un communiqué, poursuivre une « stratégie plus large pour essayer d'éliminer à terme les utilisations non thérapeutiques d'antibiotiques », au lieu de se concentrer sur des médicaments spécifiques.

70 % DES ANTIBIOTIQUES DESTINÉS AUX ÉLEVAGES

Mais selon l'ONG, les risques ne s'arrêtent pas aux trente additifs alimentaires examinés. « Les pénicillines et tétracyclines représentent près de la moitié des antibiotiques utilisés dans l'alimentation animale, prévient Carmen Cordova, qui a mené l'étude pour le NRDC. Leur usage illustre le problème plus vaste du recours excessif aux antibiotiques. Ces documents sont autant de preuves accablantes que la FDA ne prend pas au sérieux la crise de la résistance aux antibiotiques. »

Aux Etats-Unis, 70 % des antibiotiques vendus sont destinés aux élevages. Conséquence de cette utilisation massive : deux millions d'Américains tombent malades chaque année et 23 000 meurent en raison d'infections liées à des bactéries résistantes aux antibiotiques telles que les staphylocoques dorés et les salmonelles, selon des statistiques publiées en septembre 2013 par le Centre américain de contrôle et de prévention des maladies. De nouvelles résistances apparaissent régulièrement, au point qu'il pourrait être bientôt difficile de traiter efficacement certaines pathologies courantes.

Cette réalité n'est pourtant pas nouvelle. En 1977, la FDA avait proposé le retrait des autorisations d'additifs contenant de la pénicilline et la plupart des tétracyclines dans l'alimentation animale pour des usages autres que thérapeutiques. Mais cette intention n'a jamais été suivie d'effets.

Nessun commento:

Le ragazze dagli ovuli d’oro

CONSIGLIO LAA LETTURA DELL'ARTICOLO SOLO A VISITATORI ADULTI https://www.tempi.it/le-ragazze-dagli-ovuli-doro/ Di  Caterina Giojelli 12 ...